(m) XAVIER SAMUEL ✓ you make me feel better

« Merde, Aaron, tu peux pas te servir de moi comme un putain de jouet que tu jetes et reprends quand bon te semble ! J'ai des putains de sentiment, moi !
- Ana, attend, c'est pas ce que tu crois ...
- T'étais pas au lit avec Neve ?
- Si, mais ...
- Donc, tu m'as trompé. avec ma meilleure amie.
- Non, je ...
- Ne viens pas me dire que vous jouiez aux echecs parce que tu risques de recevoir mon poing dans ta gueule, Hawtorne.
- Ana, je, j'étais saoul, et je ...
- Je m'en fiche. Je veux plus te voir. Que tu sois saoul ou pas, j'ai vu ton manège. Je sais qu'elle te plaisait depuis un bout de temps. enfait, depuis que tu l'as rencontrée. Mais, je voulais croire le contraire. l'alcool n'est qu'un prétexte. Tu veux les deux ? Désolée mais je passe la main. C'est fini, Hawtorne. Casses-toi, je veux plus voir ta sale tronche.
- Ana ... »
- Ne m'appelle plus comme ça. Pigé ? Je te croyais différent à présent, mais au fond, t'as pas changé ! Tu disposes encore et toujours des gens sans penser à leurs sentiments. Dégage maintenant, Hawtorne. »

La brune, les larmes aux yeux, claqua la porte au brun qui avait pris en compte ses avertissements. Elle fondit en larmes, se laissant tombé au sol. Jamais elle n'avait pleuré, enfin, jamais elle n'avait laissé ses larmes coulé devant quelqu'un, et là, elle n'avait pas su les retenir. C'était la même routine avec les mecs, elle ouvrait son coeur, ils le lui brisaient. Elle avait déjà stoppé toute tentative à ce niveau là et avait opté pour la case : coup d'un soir, mais finalement c'était embarqué dans une histoire qui avait une fois de plus mal terminé. C'était sa première relation stable, sa première aventure aussi longue. Ils étaient esté ensemble pendant un an ... Elle y avait cru,v raiment. Elle était vraiment pathétique là. La brune releva, sècha ses larmes et pris son manteau. Elle partit, loin de son appart, loin de ses problèmes. Un bar, de l'alcool, c'est tout ce qui lui fallait. Elle passa plusieurs heures à boire, remballant quiconque tentait de l'approcher. Elle finit, bouteille à la main, par s'affaler contre le mur d'une rue qu'elle ne connaissait même pas. « T'as l'air vraiment pathétique là ma vieille. c'est ce que dirait Al, hein ... » Se souffla-t-elle avant de boire une nouvelle gorgée. Elle soupira. Inutile de recommençer à marcher pour renrer chez elle : elle était perdue et ne tenait plus debout. Elle soupira puis prit son téléphone dans sa poche. Elle appuya sur le numéro pré-enregistrer et porta le gsm à son oreille, attendant que le bruit épouvantable de bip, bip, césse. Ca décrocha, une voix endormie se manifesta.

« Callahan, j'espère que t'as une bonne raison de troubler mon sommeil.
- Alastiel, viens me chercher.
- Hum ? Qu'est-ce qu'il y a Callahan ?
- Ne pose pas de question et viens me chercher, merde.
- Ok, t'es où là ?
- Hum, quelque part près du bar de d'habitude. Devant moi, y a une maison bizarre avec un graaand arbre et des fenêtre bleues.
- J'arrive.
- Traînes pas en chemin. Et fou la fille dehors, j'veux pas voir sa tronche. »
« On va oùùùù ? As' ? tu dors ?
- J'ai les yeux grands ouverts et les oreilles pétées, comment veux-tu que je dorme ? , fit-il, énervé. Sa main passa compulsivement dans ses cheveux.
- Bah, j'en sais rien moi ... t'as des gens, ils dorment les yeux ouverts, alors on sait jamais, heiiin !
- Ferme-là, Indie, ferme-là. »
Un silence étrange et dérangeant s'installa. La blonde, susceptique, avait fait la moue avant de finalement obtempérer et laisser place à un silence gênant ou plutôt totalement inhabituel.
« T'es malade, Callahan ?
- Ben non ! pourquoi ?
- Primo : tu détestes que je t'appelle Indie, secondo : tu te la fermes jamais quand je te le demande. T'es malade, c'est ça ? Ou t'as trop bu ?
- Je suis pas malade. Et j'ai pas trop bu, dit pas n'importe quoi ! puis Indie, c'est bien Indie. simple, court, pratique. Elle marque une pause. c'est toi qui doit être malade ! D'habitude, t'aurais donner d'l'or pour que je sois saoûle et en ta compagnie et là ... Tu râles ! Et en plus t'es inquiet. C'est le capot !
- On dit chapeau, Callahan, chapeau.
- C'est ce que j'ai dit ! »

☁

« Pourquoi on est d'vant une boite ?
- Pour te faire parler, et ça a marché.
- Fuck, Al, fuck !
- On va boire.
- Ben, je pensais que, je cite : ‘‘ j'étais trop saoûle pour boire encore ne serait-ce qu'un verre ’’ ?
- J'ai changé d'avis.
- Qu'est-ce qu'on attend alors ? » , répondit-elle avec un entrain nouveau. Elle avait ouvert la porte, à peine la voiture garée. et avait sauté hors avec enjouement. La brune pressa le jeune homme à sortir, sautillant presque jusqu'au batiment. A peine entré qu'elle se diriga imédiatement vers le bar, trainant le brun derrière elle. Elle s'installa sur le seul tabouret libre, faisant une moue satisfaite en voyant le brun râler discrètement. « Tu veux quoi ? » Elle réfléchit quelques instants avant de sortir avec envie : « Whisky ! » Il haussa un sourcil mais obtempéra.

☁

« Tu devrais ralentir sur la boisson.
- Je suis pas saoûle.
- ...
- Bon, d'accord, un p'tit peu.
- ...
- Beaucoup. »
Il acquiesça, elle fit la moue en haussant les épaules. Néanmoins, elle ne freina pas sur la consommation car : ‘‘ c'est pas juste que toi tu puisses continuer et pas moi. ’’ Finalement, quelques minutes plus tard - et pas mal de verres - le dit Aslander prit la parole.
« J'vais partir à Amsterdam.
- Tu m'abandonnes ?
- Viens avec moi.
- Ouai c'est ça. Et on va diriger un pub avec tout ça et se rouler des pelles à longueur de journées ? Laisse-moi rire. Elle s'enfila un verre, le tout agrémenter de son habituelle grimace dû à l'alcool fort.
- Ben ... ouai, pourquoi pas ?
- Tu te fous de moi Al ?
- N'ope !
- ...
- Accompagne-moi à Amsterdam, ouvrons un pub et roulons nous des pelles.
- J'disais ça pour rire.
- Moi je suis très sérieux.
- Oublions les pelles alors.
- Argh, mais c'était le plus intéressant.
- En plus, j'y connais rien dans la gestion de ce genre d'endroit !
- Ben, et alors ? J'ai assez de connaissance pour deux. Tu t'occuperas de la salle ou du comptoir, t'aideras les autres filles.
- T'es chiant !
- T'es une poule mouillée, c'tout. Tu prèches tout le temps que tu vas te barrer mais c'est juste histoire de te rendre instéressante. T'es pas cap.
- On part quand ?
- Demain. » Fit-il, un immense sourire aux lèvres. Finalement, c'était une bonne chose, j'allais pouvoir visiter la ville dont mes parents me parlaient tant.

Mes lèvres sur les siennes, enfin, c'était succulent, c'était vivifiant, c'était comme si quelque chose que vous attendiez depuis si longtemps sans oser le faire venait enfin d'être fait. Non, c'était exactement ce que je faisais. Peut-être aurais-je mieux fait de le faire dans d'autres circonstances, mais je m'en fichais, je l'avais enfin fait et il ne pouvait nier que c'était ce qu'il attendait, répondant activement au baiser. Puis d'un coup, j'ai été repoussée, choquée et blessée, je l'ai regardé les yeux remplits d'incompréhension. Qu'est-ce que ... ? Pourquoi avait-il fait ça ? Je pensais qu'il, qu'il me voulait autant que je le voulais ... Après toutes ses années à me courir après sans résultat ... Et maintenant, il ... Je peux pas faire ça, okay ? Je peux pas ... J'avais l'impression qu'ile sseyait de se convaincre lui-même. Je me rapprochais sutbilement. Pourquoi ? A cause de cette pétasse d'Anderson ? Dis-je, assez énervée. J'avais oublié de vous dire ce détail : mon meilleur ami - que j'aime et qui m'aime - sort avec une petit bourge appellée Kierra Anderson, une fille qui au fond ne le veut que pour se pavaner à son bras, j'en doute pas. Ce n'est pas une pétasse, Indie. Et je sors avec. Me répondit-il. Merci, inutile de me le rappeller. Répliquais-je acerbe. Alors pourquoi tu ? C'est pas ton genre de faire ça, Indie. Je ris. C'est pas mon genre de quoi ? je voler les copains de pétasses qui se prenne pour plus qu'elles ne sont ? Non, absolument pas. Fis-je ironique. C'était juste pour ça ? Une vengeance envers Anderson ? Et là, la bonne vieille Indiana revient à la rescousse ou plutôt pour emmerder le bataillon. Des remords,d es envies de m'excuser parce que peut-être sont-ils vraiment heureux ensemble. Tu es heureux avec elle ? Demandais-je. Oui, je pense ... Enfin, oui ! Se reprit-il. Je laissais couler. Pour répondre à ta question, oui, ce n'était qu'une revanche entre gamines idiotes, ex- ... Excuse-moi, Al. Se retirer pour mieux attaquer ? Ou juste pour mieux baisser les armes. T'es qu'un idiot, murmurais-je.