smells like teen spirit ♣ BLOEME

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❀ BLOEME ELSBET
VANGROEN
starring dianna agron

© MAVERICKSOUL

❀Je préfère être sa putain que votre femmeˮ

♠ NOM VanGroen ♠ PRÉNOMS Bloème Elsbet ♠ ÂGE Vingt-deux ans ♠ DATE DE NAISSANCE Vingt décembre mille neuf cent quatre-huit ♠ LIEU DE NAISSANCE Amsterdam ♠ EMPLOI/ÉTUDES Photographe ♠ STATUT SOCIAL Veuve ♠ GROUPE Please Rewind

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❀Toute ma vie, j'ai joué la comédieˮ
Dans ces faits et gestes, vous pourrez reconnaitre que Bloème est un vrai mec. Elle fume comme un pompier, écoute du reggea au maximum de son volume et cherche tout le temps la bagarre avec les mecs. En fait, c'est juste qu'elle se cache la petite Bloème. Elle ne laisse personne lire dans ses yeux ou lui permettre de la connaitre personnellement. Elle n'a pas eu l'enfance la plus facile et en grandissant s'est forgé un caractère qui ne la correspond peut-être pas. Quand on lui dit qu'elle est une fille facile qui se tape chaque soir un mec différent, elle ne fait que répondre qu'elle aime les hommes et qu'au moins elle n'aura pas à faire face à des insultes homophobes. Elle aime leurs bras, leurs lèvres, leurs forces, leurs corps et tout ce qui peut les correspondre. Et puis, elle joue de son sex-appeal pour que les personnes ne soient obnibulés que par ça et ne cherche pas à en savoir plus sur elle. Elle est dans sa bulle et n'aime pas qu'on la dérange de celle-ci.

Témoignage de monsieur VanGroen.
XXXX Ma soeur, c'est un petit ange. Bon d'accord, elle a plusieurs fois fait des bêtises surtout pour se révolter contre notre père et elle a déjà été en cellule de dégrisement après avoir couru nue dans la rue. Elle était saoule et avait fait un pari avec ses amis, elle a même fait des gardes à vues pour bagarre dans des lieux publiques, mais avec nous, elle est géniale. C'est vrai, ma soeur peut parfois être incompréhensible et complètement débile. Elle peut être capable de tout et est une vraie folle. Elle est aussi très sociable et très généreuse. Elle a vécu des choses difficiles dans sa jeune vie, c'est peut-être pour cela qu'elle n'ose plus faire confiance à qui que ce soit. Aujourd'hui elle prend sa revanche et prouve aux personnes qui l'entourent qu'elle est capable de réussir dans sa vie. Avec moi, elle a toujours été douce, franche et protectrice. C'est la petite soeur idéale. Elle a ramené pas mal de problèmes à la maison, mais elle ne nous a jamais fait fond bon. Quand on a eu des problèmes d'argent, Bloème s'est démenée pour ramener de l'argent. Ce que j'aime peut-être le plus chez elle, c'est son côté rigolote et gaffeuse. Elle est capable de sortir plus de vingt blagues par jour et elles sont toutes autant marrantes. Puis, son côté gaffeuse est trop délirant. Elle a deux mains gauches. J'ai appris que je ne devais jamais lui donner quelque chose qui cassait dans ses mains. L'objet finira obligatoirement par terre. Elle est aussi gaffeuse dans les paroles. Vous pouvez lui confier un secret, elle est quelqu'un de confiance, jamais elle ne le révélera. Enfin, pas de son plein gré en tout cas. Elle est capable de sortir le secret dans une phrase sans sans rendre compte. Et, dans ce cas-là, elle devient rouge comme une pivoine. Étant de nature très timide, elle va essayer de se rattraper mais, en vain. Cela est son caractère en privée, avec sa famille ou ses amis les plus proches, publiquement, elle est carrément autre chose. Bloème est le genre de fille que tout le monde admire, seulement pour sa popularité. Elle est arrogante, prétentieuse, manipulatrice ... Mais derrière cette carapace qu'elle s'est forgée suite à son passé, il y a quelqu'un de sensible et amoureuse, même si elle a du mal à le montrer. Elle peut être extrêmement têtue et dans ce cas-là, laissez la avoir raison, sinon ça tournera au cauchemar. En amour, elle est totalement fidèle et il faut que son petit copain le soit aussi. C'est une grande emmerdeuse, autant publiquement qu'en privée. Je la soupçonne de se droguer et cela ne m'étonnerait pas si c'était la vérité. C'est la plus grande manipulatrice que je connaisse. Elle repère sa proie, la plus facile à avoir et une fois sous la main, elle peut en faire ce qu'elle veut. C'est une vraie collectionneuse de garçons, tous les soirs et déjà vers l'âge de ses seize ans, on la voyait revenir avec un nouveau garçon, mais maman n'a jamais rien dit, car au-delà de cela, elle n'a jamais manqué de respect à la famille et a toujours été là quand on avait besoin d'elle. Quand on dit collectionneuse de mecs, on dit aussi séductrice bien sûr. Avec nous, elle est très attentionnée, nous demandant toujours si l'on a besoin de quelque chose, ou regardant plusieurs fois par jour dans le réfrigérateur familial s'il est bien rempli. Parmi ses autres caractéristiques, il y a maligne, dragueuse, compréhensive, possessive, impulsive, rancunière, protectrice, râleuse, bordélique, arrogante, extravertie, observatrice, capricieuse. Bloème Elsbet VanGroen est un vrai complexe à elle tout seul.

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❀Mes amis, mes amours, mes emmerdesˮ
Je m'appelle Bloème Elsbet VanGroen. Je suis photographe à Amsterdam. J'écris des chansons. Du moins, j'en écrivais. J'ai un mari. Du moins, j'en avais un. Et j'ai un grand-frère. Amsterdam est seulement une ville quelque part dans le monde. Peut-être qu'il ressemble beaucoup à votre monde. Peut-être qu'il n'y ressemble en rien. Mais si vous y regardez de plus près, vous y verrez peut-être quelqu'un qui vous ressemble. Quelqu'un qui essaie de trouver sa voie. Quelqu'un qui essaie de trouver sa place. Quelqu'un qui essaie de se trouver. Parfois il est facile d'avoir l'impression qu'on est le seul au monde à lutter, à être frustré, ou insatisfait ou qui s'en sort à peine. Mais ce sentiment est un mensonge. Et si vous patientez, si vous trouvez le courage d'y faire face pour aller au jour d'après, quelqu'un ou quelque chose vous trouvera pour tout arranger. Parce qu'on a tous besoin d'un peu d'aide parfois. Quelqu'un pour nous aider à entendre la musique dans le monde, pour nous rappeler que ça ne sera pas toujours comme ça, que quelqu'un est là dehors et que quelqu'un vous trouvera.

" Bienvenue dans ce magnifique monde, Bloème Elsbet VanGroen. " Foutaise ! Alors, que je venais de naître, ma mère me mentait déjà. C'était bien la première fois, mais malheureusement, c'était de loin la dernière fois. Mais, comment un monde peut-être magnifique quand des milliers de personnes meurent chaque jour de cette foutue maladie qu'est le sida ? Pourquoi des pays se font la guerre s'il est si magnifique que ça ce monde ? Et pourquoi le détruise-t-il avec leur déforestation et leur pollution à deux balles ? Et pourquoi encore, je me retrouverais seule sans l'homme qui faisait battre mon coeur si ce monde était magnifique ? Il est pourri ce monde, tout comme ma vie tiens ! Des milliers de questions qui me trottent dans la tête, comme une mélodie qui ne veut pas vous lâcher, mais qui reviennent à une seule question. A quoi cela sert de vivre et d'être un homme bien quand tous ces drames nous touchent ? Je ne pensais pas que j'allais toucher le fond, je ne m'imaginais pas comme ça, à divaguait seul dans la nuit noire. Avant, mes peines, enfin mes joies, car je ne connaissais pas réellement la peine lorsqu'elle était près de moi. Enfin, tous ces sentiments se retrouvaient sur une feuille, anciennement blanches. J'arrivais à tout retranscrire, le bon comme le mauvais. C'était ma thérapie à moi; et personne ne pouvait me l'enlever. Puis, il est parti, tout comme mon inspiration. Mais, pour vous parler de ma débauche, il faudrait d'abord que je vous parle de moi. Ne vous inquiétez pas, ça va aller assez vite.

Remontons vingt-quatre ans en arrière et découvrons cette chambre où l'on entend une femme criait. Ca va, vous êtes bien installés ? Cette femme, c'est ma mère, et elle est en train de mettre Adriaan, mon grand frère, au monde. Sans doute, la pire connerie qu'elle est pû faire, enfin selon mon père. Lui, c'est un homme comme les autres, enfin à quelques exceptions près. Il est patron d'une grande entreprise et il faut dire qu'il ne rigole pas avec ses employés. Je pense qu'il a toujours vu maman et Adriaan comme ses employés, car ça ne rigolait pas à la maison non plus avec lui dans les parages. Heureusement, il n'est pas souvent là grâce à son travail. Maman est tous les jours à la maison. Mon père ne veut pas la voir travailler, enfin, il préfère qu'elle fasse la boniche. Elle lave, repasse, fait le ménage, prépare le souper, lave Adriaan, l'habille, le déshabille, le couche. Maman gère toute la maison. J'ai du respect pour elle, énormement de respect. Mais, mon père n'en a pas autant pour elle. Il n'hésite pas à la frapper quand le souper ne lui plait pas, ou qu'elle n'a pas assez bien rangé la maison. Il ne se gène pas pour la corriger, devant les yeux de gosse de mon grand frère. Vous comprendrez alors pourquoi, je ne les jamais pas PAPA. De toute façon, à la maison, nous devions l'appeler par son prénom, alors ça ne change pas du tout, et ça ne me manque pas. Puis, il y eu ce miracle. Enfin, maman pensait que s'en était un, et qu'après ma naissance, le calme reviendrait à la maison. Oui, je devais être ce miracle qui réconcilierait mon père et Maman. Mon frère n'avait que deux ans, mais il était le plus fier des mômes de son âge, je le voyais dans ses yeux. Cette lumière, ces étincelles que son regard me transmet ne sont jamais parties, elles se sont même multipliées.

Mais, à ma naissance, rien n'avait changé. Maman redevenait boniche et criblée de bleus. Moi, j'étais protégée par Adriaan de tous ce monstrueux spectacle. Maman pleurait, jamais je n'ai vu ces larmes car elle a toujours refuser d'être faible devant nous, même si elle l'était quand mon père la battait, mais elle pleurait en silence dans sa chambre. Plusieurs fois par nuit, tout était calme dans la maison, mon père partait, sûrement passer la nuit avec une fille plus jeune que lui de vingt ans, mais maman l'accepte, elle n'a pas d'autre choix. Enfin, c'est ce que je croyais, jusqu'à ce qu'elle aille porter plainte pour coups et blessures. Elle avait décidé de prendre sa revanche. La force dont il lui a fallu, maman me dit qu'elle la trouvait dans les yeux de ses enfants, mais moi j'ai toujours su que maman était forte et qu'elle n'avait pas besoin de nous pour faire ce qu'elle a fait. Je sais aussi qu'elle peut être fière de son geste car depuis ce jour tout à changé. Papa a été emprisonné. Ce jour-là, il a perdu beaucoup de choses, sa famille, son entreprise, sa popularité mais surtout son intégrité. Maman avait tenu sept ans. Durant les cinq premières années de ma vie, j'avais vu maman se faire rouée de coups par mon géniteur. Mais maintenant, je ne voyais que du bonheur dans ma vie, jusqu'à ce que je connaisse l'amour moi aussi.

J'avais dix-sept ans. J'étais une petite conne à ce moment là. Enfin, je suis redevenue cette personne depuis. Mais, rien ne lui faisait peur à ce garçon. Il m'aimait malgré toutes les conneries, tous les mensonges et toutes les trahisons. Je lui en faisais voir de toutes les couleurs, et pourtant, je ne voulais en aucun cas ressembler à mon géniteur, mais en réfléchissant, j'en prenait le chemin. On a vécu deux ans et demi de relations chaotiques, jusqu'à ce qu'il me demande en mariage. Oui, vous me direz, je n'avais que dix-neuf ans et à cet âge-là, on ne sait pas ce qu'est l'amour. Ben détrompez-vous, moi j'avais trouvé l'homme de ma vie et je ne voulais pas la perdre, simplement. Alors, tout simplement, je lui est répondit " oui, je le veux Andreas " Je ne voulais pas qu'il se rende compte qu'en fait, il ne m'aimait. Mais, en réfléchissant, j'aurais préféré quand même apprendre cela plutôt que d'apprendre son décès sept mois à peine après notre union. J'avais prévu de faire ma vie avec, et nous venions même d'apprendre que j'étais enceinte de deux mois. Mais, il n'a pas survécu à un accident de voiture et moi, je n'ai pas survécu à son décès. Notre bébé, non plus, ne verra jamais le jour. Avec le choc et le stress de son décès, j'ai fait une fausse couche, j'ai perdu la seule chose qui me reliait encore de mon mari.

Deux ans plus tard, je suis devenue une vraie loque, écumant les soirées et les bars. Je bois comme je n'ai jamais bu avant, je fume comme un pompier et je touche à certaines drogues illicites. Oui, je suis infréquentable et si mon mari me voyait comme ça, il me mettrait une grosse claque pour que je me réveille de mon enfer. Mais, il n'était plus, et moi je n'étais devenu qu'une ombre dans cette vie. Bien sûr, je voulais m'en sortir, mais je me demandais chaque jour comment je pouvais sans celui qui me donnait le sourire chaque jour et notre bébé qui n'avait même pas eu le temps de vivre. Pour les médecins, ce n'était qu'un embryon, mais pour moi, c'était mon bébé et ça sera toujours mon premier enfant. Mon frère a toujours été derrière moi pour que je me secoue et devienne une honnête femme, celle que j'étais quand j'étais encore mariée. Mais, moi je ne demande juste à reconnaître l'amour même si je n'oublierais jamais Andreas, ma femme.

Il y a quelques semaines, j'ai même rencontré un homme, on a fait connaissance lors d'une soirée et l'on a bien sympathisés. Je ne veux pas me précipiter mais il me fait penser à Andreas, et je me dis que je pourrais reconstruire ma vie à ses côtés. Mais, ce garçon, après m'avoir connu dans mes pires moments n'est pas prêt à me supporter comme ça. Il ne veut pas d'une femme qui se drogue et qui rentre bourrée tous les soirs. Je le comprends, c'est vrai, mais des fois, j'ai l'impression que c'est lui qui ne comprends pas ce que j'ai vécu. Puis, je le connais à peine alors je ne sais pas si ça vaut réellement le coup de tout changer pour lui. Et s'il m'abandonnait, je ne pourrais pas l'accepter. Il ne supporterais pas ces soirées où au lieu d'être tous les deux et de se caliner, j'écumerais toutes les soirées avec mes amis. Il me reprocherais de plus le regarder, de ne plus le toucher. Voilà comment cela se passera si je ne change pas. Mon frère est tout content que j'ai rencontré ce garçon, et il prévoit même mon avenir alors que c'est juste une connaissance et que finalement, je ne sais pas si je suis près à tourner la page du chapitre Andreas. Ce sont des questions qui envahissent mon cerveau. Vaut-il le coup ? Suis-je assez bien pour lui ? Accepterais-je de mettre tout de côté pour Bastiaan, de son prénom ? J'espère au moins qu'il est patient, car ce ne sera pas pour tout de suite. Mais, la seule chose dont je suis sûre, c'est que jamais un homme ne m'a fait autant rire que Bastiaan depuis la mort de mon mari et je sais aussi que je veux devenir quelqu'un, quelqu'un de bien, pour qu'il puisse dire devant tout le monde " C'est elle que j'ai choisi pour passer le restant de mes jours ".